Dans une déclaration à l’AFP, l’agence France presse, Thierry Marx, président confédéral de l’UMIH, demande à être reçu par la Première ministre Elisabeth Borne, dans le cadre de la réflexion menée par Bercy pour pérenniser la possibilité d'acheter des produits alimentaires au supermarché avec les titres-restaurant.
"Avec sa volte-face sur la prolongation de l'utilisation du titre-restaurant aux produits alimentaires, le Gouvernement envoie un très mauvais signal à notre profession. Dans titre-restaurant, il y a restaurant. Ce titre doit rester une aide au déjeuner des salariés ne disposant pas de restaurant d'entreprise. Il ne doit pas devenir un titre-caddie. J'entends bien les voix qui s'expriment à propos de l'utilité de ce titre, en période d'inflation. L'inflation concerne tous les Français. La hausse des prix impacte aussi nos restaurateurs. Que le gouvernement conçoive un titre alimentation ou un chèque alimentaire pour lutter contre l'inflation et aider les plus défavorisés. Je demande à être reçu dans les meilleurs délais par la Première ministre pour lui faire part de notre incompréhension, notre mécontentement et notre souhait d'un retour rapide à la situation précédant la loi de 2022".
Pour rappel, la loi en 2022 a introduit la possibilité d'acheter avec des titres-restaurant des produits alimentaires non directement consommables (farine, pâtes, riz, oeufs, poisson, viande, etc.) en supermarché, cette dérogation devait prendre fin le 31 décembre 2023.
Thierry Marx a également rappelé à l’AFP les chiffres suivants : En 2023, la grande distribution a vu sa part de marché titre-restaurant augmenter de plus de 6%" quand "celle des restaurants diminuait de 3% C’est un manque à gagner de 200 millions d'euros pour nos restaurateurs.